Soft skills : les savoirs-être

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Capacité à s'adapter à un environnement fluctuant

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1 - L'économie de plus en plus tertiaire et marchande nécessite de "l'intelligence sociale"

--> Capacité à communiquer et donner du sens (communique c'est faire passer une information)

--> Capacité d'écoute : être à l'écoute des clients et partenaires

--> Savoir convaincre : le leadership (convaincre c'est créer de 'enthousiasme)

--> Savoir gérer ses émotions

--> Savoir gérer les conflits

2 - Aplatissement des organigrammes

--> Savoir être autonome

--> Investissement personnel

--> Savoir prendre des initiatives

--> Avoir le sens des responsabilités

--> Expertise : être l'expert reconnu de son domaine, sans entraves hiérarchiques

3 - Digitalisation de l'économie et accélération de l'innovation

--> Etre curieux

--> Créativité

--> Savoir travailler en collaboration avec son équipe et les autres équipes : l'économie de la connaissance passe par les réseaux

--> Ouverture d'esprit : savoir penser différemment, accepter les différences au sein d'une équipe et savoir en tirer profit.

4 - Un environnement externe de plus en plus instable

--> Avoir une vision claire des valeurs et des objectifs de l'entreprise

--> Flexibilité

--> Réactivité

--> Apprendre de ses échecs

--> Savoir travailler vite (si on ne va pas aussi vite que la concurrence, on recule)

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Les 10 critères attendus par les recruteurs américains de jeunes diplômés

Une étude menée en 2014 auprès de grandes entreprises américaines et publiées dans le magazine Forbes liste, par ordre d'importance décroissant, les 10 critères "soft" que les recruteurs affirment rechercher en priorité chez les jeunes diplômés.

1 - Travailler en équipe.

2 - Prendre des décisions et être capable de résoudre des problèmes.

3 - Communiquer verbalement, à l'intérieur et à l'extérieur de l'entreprise.

4 - Planifier et organiser le travail, et définir des priorités.

5 - Obtenir des informations pertinentes et les traiter. 

6 - Analyser des données quantitatives

7 - Maîtriser les compétences techniques liées au métier exercé.

8 - Pratiquer les principaux logiciels informatiques.

9 - Produire des rapports écrits.

10 - Savoir vendre et influencer autrui.

La rédaction du magazine Forbes conseille aux jeunes diplômés  de tout faire pour prouver aux recruteurs qu'ils maîtrisent le Top 5 de cette liste, quel que soit leur métier.

http://www.forbes.com/sites/susanadams/2014/11/12/the-10-skills-employers-most-want-in-2015-graduates/#4d176f7e19f6

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Les 9 compétences "douces" plébiscitées au Royaume-Uni

le National Careers Service met en avant sur son site webles "qualités personnelles et les attitudes permettant de travailler plus efficacement avec les autres et d'apporter une contribution poisitive à l'employeur"

On retrouve certaines compétences également recherchées aux USA

1 - La communication

2 - La capacité à prendre des décisions

3 - La "gestion de temps" (ce que les américains doivent désigner par "planifier et organiser")

4 - Le leadership "ce que les américains doivent désigner par "savoir vendre et influencer autrui)

5 - La créativité et la capacité à résoudre des problèmes (pour les américains la capacité à résoudre les problèmes est du ressort de la capacité à prendre des décisions, alors que pour les britanniques cela est plus du ressort de la créativité).

6 - L'esprit d'équipe, le sens des responsabilités (les américains considèrent que savoir travailler en équipe est le premier des critères, sans pour autant mentionner le sens des responsabilités).

D'autres compétences sont spécifiques de la culture britannique

7 - L'implication personnelle

8 - La flexibilité

9 - Capacité à travailler sous pression

Même si les USA et le Royaume-Uni partagent une culture commune au niveau de l'organisation des entreprises et des compétences individuelles recherchées, on constate que le Royaume-Uni se distingue par une tradition de libéralisme politique qui repose avant tout sur l'individu, alors que les USA se caractérisent par une vision holistique du marché, soumis à un droit très procédurier, et des entreprises très bureaucratisées, gérées par des procédures internes.

Autrement dit, l'Amérique est en avance sur le reste du monde sur les organisations, mais prend du retard sur l'excellence individuelle  : une majorité des chercheurs de la Silicon Valley sont nés à l'étranger, Steve Jobs était d'origine Syrienne, une majorité des américains continuent de croire à l'obscurantisme religieux du créationnisme et rejettent l'approche scientifique de Darwin, interdite d'enseignement aux USA jusqu'en 1968.