"La confiance ne se demande pas, elle se donne."

"La confiance se construit sur la durée et peut se perdre en quelques instants."

 

 

La confiance est "partout et nulle part"

La confiance constitue souvent une dimension sous-jacente à d'autres enjeux plus directement assumés : gouvernance, qualité de vie du travail, risques psychosociaux ; contrôle de gestion ; innovation ; communication ; relation clients, responsabilité sociale des entreprises.

Les différents facteurs contributifs d'une culture de confiance sont largement intriqués, interdépendants. Peut-il y avoir "acceptation de l'incertitude, du risque et de la complexité" sans "acceptation du droit à l'échec ou à l'erreur". Peut-il y avoir "coresponsabilité, coopération, émulation" sans "cohérence entre paroles et actes, lisibilité et respect des règles du jeu." ?

 

La défiance a un coût

Si les effets bénéfiques d'un climat de confiance ne sont pas mesurables, par contre la défiance a un coût souvent considérable et visible : absentéisme, tensions au sein de l'entreprise, pas de remontée de l'information, pas d'initiatives personnelles.

La confiance constitue bien un facteur clé de performance des organisations et un levier central de conduite du changement.

Les conditions pour créer un climat de confiance :

 

Identifier les facteurs contributifs au climat de confiance, généralement sous-jacents et relevant du non-dit :

 

Faire appel à tous les membres de l'entreprise pour résoudre les problèmes de l'entreprise

Vineet Nayar, l'emblématique président de l'entreprise indienne de services en technologies de l'information HCL technologies a eu l'idée d'intégrer au réseau social d'entreprise une fonctionnalité intitulée "Mes problèmes".

"Il s'agissait précisément de cela. Mes problèmes, les questions auxquelles, en tant que PDG, je ne pouvais répondre moi-même, les problèmes que je ne pouvais résoudre. J'ai commencé à poster des questions avec lesquelles je me débattais, et les gens se sont mis à me répondre."

L'effet d'exemplarité a été étonnant. Chaque dirigeant et cadre a commencé à faire de même avec ses équipes. La parole s'est progressivement libérée à tous les niveaux, l'information a commencé à remonter du terrain jusqu'au comité de direction sur les difficultés, les problèmes rencontrés par les uns et les autres, suscitant à tous niveaux nombre d'idées, de suggestions, de "pistes de progrès" de toutes nature.

 

Contrôle a posteriori

Les contrôles a priori ont un énorme coût

Le contre a posteriori peut se faire sur la base de pièces justificatives (factures)

Mais il faut

 

 

Le manager :

Le leader : créer les conditions pour que ce qu'il y a à faire se réalise :